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Regards

Keywords

Crime, Cinéma, Mythes, Signification, Violence féminine, Égypte

Document Type

Article

Abstract

This paper examines on-screen representations of female criminals. It focuses on Rayyā and Sakīna, two sisters who were arrested in Egypt in 1920 and executed in 1921. Since 1953, the sisters have inspired movies and TV series that have entrenched their myth in popular culture. Rayyā and Sakīna are at the core of narratives that bear moral imperatives on societal issues, such as the place of women in society and the relation of the nation to its margins. I will argue that, until a recent off-screen resignification, Rayyā and Sakīna have not been deeply resignified in Egyptian movies. Instead, they have been represented as natural-born killers, in line with the first Rayyā wa-Sakīna movie of 1953. What I call “the 1953 codes” – the markers that make the two characters recognizable – persist in subsequent works up until 2005.

Résumé
Cet article s’intéresse aux représentations des femmes criminelles à l’écran. Il se concentre sur Rayyā et Sakīna, deux sœurs arrêtées par la police égyptienne en 1920 et condamnées à mort en 1921. Depuis 1953, les sœurs ont inspiré des films et des séries télévisées qui ont ancré leur mythe dans la culture populaire. Rayyā et Sakīna sont au cœur de récits porteurs d’impératifs moraux sur des questions sociétales, telles que la place des femmes dans la société et la relation de la nation avec ses marges.

L’article montre que, jusqu’à une récente re-signification hors écran, Rayyā et Sakīna n’ont pas été resignifiées en profondeur dans les films égyptiens. Au lieu de cela, elles ont été représentées comme des tueuses nées, conformément au premier film sur elles de 1953. Ce que j’appelle « les codes de 1953 » – les marqueurs qui rendent les personnages de Rayyā et Sakīna reconnaissables – persistent en effet dans les œuvres postérieures jusqu’en 2005.

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