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Regards

Keywords

Syrian drama series, Syrian detective drama, murder investigation, social realism, political criticism

Document Type

Article

Abstract

The 2016 Syrian TV series Aḥmar, directed by Jūd Sa‘īd and written by Yāmin Ḥajalī and ‘Alī Wajīh, is an intelligently constructed detective drama infused with political and social critique. This article employs media studies and theories of detective drama to analyse the plot and narrative of the series. In the first episode, the well-known judge Khālid is brutally murdered, prompting three separate investigations into his death. The first is conducted by his childhood friend, who works in the police force; the second by a radio journalist; and the third by an old friend of the judge, who is a teacher. Although their paths frequently intersect, the three investigations reveal different versions of Khālid’s life and, concurrently, aspects of contemporary Syrian society. The TV series is presented as a detective drama and exhibits the traditional traits of the genre, including multiple suspects, hidden secrets, shifting facts, brutal villains, and diligent investigators. The diverse narrative strategies borrowed from the genre facilitate the uncovering of facts on multiple levels. The gradual progression towards the apprehension of the killer serves as a device to expose what is depicted as a lawless country, where money and connections are the primary means of advancement. Thus, the TV series can be viewed both as a detective drama and as a political commentary on segments of Syrian society in 2016.

Résumé

La série télévisée syrienne Aḥmar de 2016, réalisée par Jūd Sa‘īd et écrite par Yāmin Ḥajalī et ‘Alī Wajīh, est un drame policier intelligemment construit, imprégné de critique politique et sociale. Cet article utilise les études médiatiques et les théories du drame policier pour analyser l’intrigue et la narration de la série. Dans le premier épisode, le juge Khālid est brutalement assassiné, ce qui déclenche trois enquêtes distinctes sur sa mort. La première est menée par son ami d’enfance, qui travaille dans la police ; la deuxième par une journaliste de radio ; et la troisième par un vieil ami du juge, qui est enseignant. Bien que leurs chemins se croisent fréquemment, les trois enquêtes révèlent différentes versions de la vie de Khālid et, simultanément, des aspects de la société syrienne contemporaine. La série télévisée est présentée comme un drame policier et exhibe les traits traditionnels du genre, y compris de multiples suspects, des secrets cachés, des faits changeants, des méchants brutaux et des enquêteurs diligents. Les diverses stratégies narratives empruntées au genre facilitent la découverte des faits à plusieurs niveaux. La progression graduelle vers l’appréhension du meurtrier sert de dispositif pour exposer ce qui est dépeint comme un pays sans loi, où l’argent et les relations sont les seuls moyens d’avancer. Ainsi, la série télévisée peut être vue à la fois comme un drame policier et comme un commentaire politique sur des segments de la société syrienne en 2016.

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