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Regards

Keywords

Lebanese cinema, Civil War, crime, fiction, youth, Maroun Baghdadi, Mir-Jean Bou Chaaya

Document Type

Article

Abstract

Since the 1970s, Lebanese cinema has developed alongside the country’s changing political and social landscape, with crime narratives reflecting these shifts. During the Civil War (1975–1990), filmmakers like Maroun Baghdadi used crime to highlight the chaos and moral complexity of the time, as seen in Little Wars (1982). Several years later, crime stories reappeared in Lebanese cinema, combining genre conventions with themes of social struggle. By the 2010s, films like Very Big Shot (2015) by Mir-Jean Bou Chaaya redefined crime cinema through dark humor and social critique, reflecting Lebanon’s ongoing instability. This article examines the development of crime narratives in Lebanese cinema, using both films as a case study to analyze how crime functions both as a narrative device and as a reflection of historical and political changes. Through a comparative study of Little Wars and Very Big Shot, this paper explores the thematic and stylistic shifts that suggest the emergence of a distinct Lebanese crime cinema, blending genre elements with social commentary on Lebanon’s complex realities.

Résumé

Depuis les années 1970, le cinéma libanais a évolué parallèlement aux transformations politiques et sociales du pays, avec des récits criminels illustrant ces changements. Pendant la guerre civile (1975-1990), des réalisateurs comme Maroun Baghdadi ont employé le crime pour mettre en évidence le chaos et la complexité morale de l’époque, comme en témoigne Petites guerres (Ḥurūb ṣaġīra, 1982). Plusieurs années plus tard, les récits criminels réapparaissent dans le cinéma libanais, alliant conventions de genre et thèmes de lutte sociale. Dans les années 2010, des films comme Very Big Shot (Fīlm ktīr kbīr, 2015) de Mir-Jean Bou Chaaya redéfinissent le cinéma criminel à travers l’humour noir et la critique sociale, en écho à l’instabilité continue du Liban. Cet article examine l’évolution des récits criminels dans le cinéma libanais, en utilisant ces deux films comme étude de cas pour analyser comment le crime fonctionne à la fois comme un dispositif narratif et comme un reflet des changements historiques et politiques. À travers une analyse comparative de Petites guerres et Very Big Shot, cet article explore les évolutions thématiques et stylistiques qui suggèrent l’émergence d’un cinéma criminel libanais distinct, mêlant éléments de genre et commentaire social sur les réalités complexes du Liban.


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