Regards
Keywords
Iranian cinema, dubbing, exile, coup d’état, childhood, cinephilia, Shahid Saless, Saeed-Vafa, Naficy, Glissant, archipelagic thought, Tout-Monde
Document Type
Article
Abstract
This article aims to demonstrate how, for Mehrnaz Saeed-Vafa as an exiled cinephile, melancholy operates as an act of resistance, enabling her to evoke a lost country, childhood and cinema. Based on the philosophy of Édouard Glissant, we argue that Saeed-Vafa, by adopting an archipelagic way of thinking that links her to contemporary Iranian history, to America and to the “Tout-Monde of cinema”, including Hollywood films dubbed in Persian, manages to successfully navigate in the melancholic waters of exile instead of sinking into them.
Résumé
Cet article vise à démontrer comment, pour Mehrnaz Saeed-Vafa en tant que cinéphile exilée, la mélancolie opère en tant qu’acte de résistance, permettant d’évoquer un pays, une enfance et un cinéma perdus. En nous appuyant sur la philosophie d’Édouard Glissant, nous soutenons que Saeed-Vafa, grâce à l’adoption d’une pensée archipélique qui la relie à l’histoire contemporaine de l’Iran, à l’Amérique et au Tout-Monde du cinéma, notamment les films hollywoodiens doublés en persan, parvient à naviguer dans les eaux mélancoliques de l’exil au lieu d’y sombrer.
Recommended Citation
Mohammadi, Mahdis
(2024)
"L’archipel de mélancolie d’une cinéphile en exil. À propos de "Jerry & Me" (2013) de Mehrnaz Saeed-Vafa,"
Regards: Vol. 31:
No.
31, Article 7.
Available at:
https://e-journals.usj.edu.lb/regards/vol31/iss31/7