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Regards

Keywords

Embodiment, Spinoza, Artaud, Deleuze, Arab cinema, Enfoldment, Affect theory, Mai Al-Nakib, Samir Kassir, Farid Zahi, Rania Attieh and Daniel Garcia, Dima el-Horr, Hala Elkoussy, Akram Zaatari, Joanna Hadjithomas and Khalil Joreige, Hala Lotfy, Narimane Mari, Hind Meddeb

Document Type

Article

Abstract

Baruch Spinoza’s statement “We do not know what a body can do” argues that bodies learn their powers not from divinely imposed laws but through experience in the world. Thought must pass through the body, in a way that menaces both existing thoughts and the body as it is at present. Great works of contemporary independent cinema in Arabic-speaking countries express the body’s forces of becoming in numerous ways, some of which this essay tracks: from not yet living to cultivating molecular forces, enfolding powers, expressing volatile passions, coming to life, and attaining adequate ideas. Some of these dynamics are common to all world cinema, while some address questions of the capacities of bodies and of thought specific to the present-day Arabic-speaking world. I use a method of embodied and affective analysis that experiences the Artaudian “cruelty” of these movies, by attempting to move through the body to thought.

Résumé

L’affirmation de Baruch Spinoza, « personne, en effet, n’a déterminé encore ce dont le corps est capable », suggère que les corps apprennent leur pouvoir non par des lois divines imposées mais à travers l’expérience dans le monde. La pensée doit passer par le corps, d’une manière qui menace autant la pensée que le corps dans son état présent. Des œuvres notables du cinéma de langue arabe contemporain et indépendant expriment le devenir du corps de différentes manières qui vont servir d'exemples dans l’étude présente : du corps cultivant ses forces moléculaires, ses pouvoirs enveloppants, exprimant des passions volatiles et acquérant des idées adéquates. Certaines de ces dynamiques sont communes à tous les cinémas du monde, pendant que d’autres soulèvent des questions sur les capacités du corps et de la pensée, spécifiques au monde arabe contemporain. Je vais privilégier une analyse affective et « incarnée » en partant du concept de « cruauté » dans la pensée d’Artaud.

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